"En phrase terminale" ….

Danièle HENAUT-HULEUX dans tous ses états.

Archive pour la catégorie 'Petites histoires'

Cardiopathie – Hôpital Jacques CARTIER à Massy

Posté : 18 octobre, 2015 @ 10:00 dans Non classé, Petites histoires | 2 commentaires »

Le petit garçon de 4 ans de mes amis, atteint d’une cardiopathie congénitale est actuellement hospitalisé. Il vient de subir sa troisième opération…Les chirurgiens font des miracles. Leur dévouement est indéniable et leur travail remarquable….

La maman reste auprès de son petit garçon la nuit… Le jour le papa est là aussi…. Ils sont unis dans la douleur, car c’est dur… très très éprouvant…

La promiscuité n’arrange rien.. L’enfant qui partage cette chambre déjà exiguë, n’arrête pas de pleurer la nuit, de geindre, le terme est plus approprié et empêche tout le monde de dormir.. Les repas servis, ne sont pas appétissants, pour ne pas dire « mauvais »…

Et pour clôturer le tout, l’infirmière affectée à ce service de pédiatrie le jour est « diabolique »…

Elle interpelle, fustige, houspille, provoque, sermonne, crie au lieu de parler, agresse verbalement les pauvres parents en détresse, souvent désemparés….

Lorsque mon amie s’adresse au chef de service, n’en pouvant plus après une ultime altercation avec cette infâme infirmière (indigne d’exercer dans un service pédiatrique puisqu’avec un plaisir non dissimulé, elle  fait pleurer toutes les mamans)… Voici en résumé ce qu’on lui répond :

- On ne peut rien faire, cette infirmière fait bien son travail, ne vous arrêtez pas à ces futilités…. et si vous n’êtes pas « contente », prenez votre enfant par la main et partez !.. (Un peu comme si on était chez l’épicier du coin…)

Plutôt lamentable comme chantage !… non ?

Biensûr, on ne vient pas chercher de l’amour dans les hôpitaux, on n’y vient pas pour se faire des amis….Mais à juste titre on attend un peu de compassion, un peu d’empathie….

L’hôpital Jacques CARTIER à Massy est une clinique privée …… Cherchez l’erreur.

 

Allégorie de l’amour

Posté : 24 juillet, 2015 @ 12:44 dans Petites histoires | Pas de commentaires »

Il était une fois, une île où tous les différents sentiments vivaient : le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, l’Amour y compris…

Un jour on annonça aux sentiments que l’île allait couler. Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent. Seul l’Amour resta. L’Amour voulait rester jusqu’au dernier moment.

Quand l’île fut sur le point de sombrer, l’Amour décida d’appeler à l’aide.

La Richesse passait à côté de l’Amour dans un luxueux bateau. L’Amour lui dit, « Richesse, peux-tu m’emmener? » « Non car il y a beaucoup d’argent et d’or sur mon bateau. Je n’ai pas de place pour toi. »

L’Amour décida alors de demander à l’Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau, « Orgueil, aide moi je t’en prie ! » « Je ne puis t’aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau. »

La Tristesse étant à côté, l’Amour lui demanda, « Tristesse, laisse-moi venir avec toi. ». « Ooh… Amour, je suis tellement triste que j’ai besoin d’être seule ! »

Le Bonheur passa aussi à côté de l’Amour, mais il était si heureux qu’il n’entendit même pas l’Amour l’appeler !

Soudain, une voix dit, « Viens Amour, je te prends avec moi. » C’était un vieillard qui avait parlé. L’Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu’il en oublia de demander son nom au vieillard. Lorsqu’ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s’en alla. L’Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir « Qui m’a aidé? » « C’était le Temps » répondit le Savoir. « Le Temps? » s’interrogea l’Amour. « Mais pourquoi le Temps m’a-t-il aidé? » Le Savoir sourit plein de sagesse et répondit : « C’est parce que Seul le Temps est capable de comprendre combien l’Amour est important dans la Vie. »alleegorie_de_la_puissance_de_l69395

Hier, aujourd’hui et demain ….

Posté : 10 juillet, 2014 @ 12:22 dans Petites histoires | Pas de commentaires »

Chaque semaine compte deux jours pour lesquels nous ne devrions pas nous faire de souci…deux jours où il ne nous faudrait connaître ni crainte, ni appréhension.

Le premier jour, c’est hier, qui porte le fardeau de ses soucis, de ses erreurs, de ses fautes, de ses bévues, de ses souffrances et de ses chagrins. Hier nous a échappé à tout jamais. Tout l’or du monde ne pourrait le faire renaître. Nous ne pouvons défaire les actes accomplis, leimage-hier-aujourdhui-demain-283x237s paroles prononcées. Hier est un jour révolu.

L‘autre jour qu’il convient de mettre à l’abri des soucis, c’est demain, plein de grandes promesses, de piètres résultats, de malheurs possibles et de fardeaux. Demain échappe à notre emprise. Le soleil se lèvera inexorablement dans la splendeur ou derrière un voile de nuages. Jusqu’à son lever, nous ne pouvons miser sur rien, puisque demain n’a pas vu le jour.

Il ne nous reste donc qu’aujourd’hui. Tous nous pouvons livrer bataille pendant une petite journée. Nous ne faiblissons et ne chavirons que si le poids d’hier et de demain – ces deux terribles éternités – s’ajoutent aux inquiétudes d’aujourd’hui.

Ce ne sont pas les expériences d’aujourd’hui qui nous désespèrent, c’est l’amertume du remords de la veille et la crainte de demain.

À CHAQUE JOUR SUFFIT SA PEINE !

Trop mignon, vous allez aimer ça …

Posté : 10 juillet, 2014 @ 12:18 dans Non classé, Petites histoires | Pas de commentaires »

Jong-en-OudVoici comment les enfants voient leurs grands-parents ( j’en connais qui vont se reconnaître ! )  

Les grands-parents, c’est une dame et un type qui n’ont pas d’enfants eux-mêmes. Mais ils aiment beaucoup les enfants des autres.

Un grand père, c’est un bonhomme, et une grand mère c’est une dame !

Les grands-parents ne font rien d’autre que nous attendre lorsque nous venons les voir. Ils sont tellement vieux qu’ils ne peuvent pas courir ou jouer à des jeux où on se pousse un peu. Mais c’est drôlement bien lorsqu’ils nous conduisent à des boutiques de bonbons.

Quand on va se promener avec eux, ils ralentissent toujours pour nous montrer des feuilles mortes ou des chenilles.

Ils nous montrent des fleurs, nous parlent de leurs couleurs et nous demandent de ne pas marcher sur des choses qui craquent, mais ils ne disent pas : « Dépêche-toi. »

Habituellement, les grands-mères sont grosses, mais ça ne les empêche pas de nouer nos lacets de chaussures.

Ils portent des lunettes et des sous vêtements très bizarres.

Ils peuvent enlever leurs dents avec leurs gencives.

Les grands-parents n’ont pas « à bien se conduire ».

On peut leur poser des questions comme : « Pourquoi Dieu n’est pas marié ? » ou : « Pourquoi les chiens courent après les chats ? »

Lorsqu’ils nous lisent des livres, ils ne sautent pas des lignes.

Et si on leur demande de nous relire la même histoire, ils ne disent rien. Tout le monde devrait avoir une grand-mère, surtout si vous n’avez pas de télévision parce que ce sont les seuls adultes qui aiment passer du temps avec nous.

Ils savent qu’il faut que nous ayons un petit goûter avant d’aller nous coucher, ils disent les prières avec nous et nous embrassent même si ça a mal été.

Grand-papa, c’est l’homme le plus gentil de la Terre ! Il me montre des tas de trucs, mais je ne le verrai jamais assez pour devenir aussi calé que lui !

Histoire pour les nouvelles mamans !…

Posté : 28 juillet, 2011 @ 10:14 dans Petites histoires | Pas de commentaires »

monstres-reveBiensûr ça ne date pas d’hier, Alexandre, mon fils aura 30 ans bientôt !….

Voilà une énième nuit passée à rassurer mon bout de chou, qu’il n’y a pas un vilain monstre cannibale, caché dans son armoire et encore moins sous son lit. Mais il continue de pleurer et je me laisse attendrir. Qui va encore dormir dans le lit de papounet et mamounette ? Ah ! quel bonheur !!!

Bien sûr, papounet râle mais lui aussi se laisse tendrement piéger. Le lendemain matin, je décide d’avoir une conversation vitale avec chouchou adoré, sur ce sujet délicat.
- » Tu sais, ce que tu vois en dormant n’existe pas dans la vraie vie. Heureusement, sinon tout le monde aurait peur de sortir dehors, si tous nos cauchemars étaient réels. »
- » Mais maman, l’horrible monstre était vraiment là…dans ma chambre…prêt à me dévorer. Je l’ai vu ! »

Bon, je lui explique calmement, sans m’ énerver.

Le monstre, quel qu’il soit, ne pouvait pas être dans sa chambre : parce que cela n’existe pas !!! J’en profite également pour lui raconter, que petite fille, j’avais fait le mauvais rêve qu’un zombie venait m’ emporter dans l’au-delà, en Enfer quoi !…. Mais tout le monde sait que ce n’est pas réel et que cela se passe dans les petites têtes !!!

Evidemment, mon petit loup me dit qu’il a très bien compris tout ce que je viens de lui expliquer et qu’à partir de cet instant, il se comportera comme un grand !….

OUF ! à vous les douces nuits.

Devinez qui a encore fait un affreux rêve, où un cruel zombie l’emporte en Enfer ? Et qui est venu dormir dans mon lit  ? Hein ?

 

 

 



Une belle histoire d’amitié !…

Posté : 24 juillet, 2011 @ 2:48 dans Petites histoires | 1 commentaire »

Léo, le lion d’Ethiopie, cadeau du Négus à sa gracieuse Majesté d’Angleterre dort dans sa cage. Le mufle écrasé entre ses énormes pattes, la crinière rabattue sur les yeux, il demeure complètement indifférent au prestige qui l’entoure. ..Angus, le gardien des fauves, pousse devant lui un imposant chariot contenant la nourriture préparée pour ses pensionnaires. Les abattoirs munici-paux fournissent les quartiers de bœuf, les cuisses de mouton, les carcasses de cheval, dont se repaissent les hyènes, les panthères, les tigres, les chacals. Mais pour Léo, le lion d’Ethiopie, c’est autre chose, et Angus n’aime pas arriver à sa cage…

Léo ne mange que de la viande tuée par ses soins, aussi la fourrière de Londres livre tous les jours au zoo un à deux chiens errants ramassés dans la rue. Angus les prend par la peau du cou et les fourre dans la cage du lion en les passant par une petite trappe ménagée entre les barreaux. Le lion rugit, les flaire, rugit encore, et… ma foi, c’est trop atroce. Disons qu’il n’aime pas entendre le bruit que fait Léo quand il bâfre, il file aussi vite qu’il le peut dans une autre travée.

C’est que, voyez-vous, outre qu’il se passerait volontiers de jeter tous les jours en pâture un chien vivant au lion, il se dispenserait facilement de le faire devant un public. Or la Direction a vendu cet hallali canin et journalier (à grand renfort d’affiches collées sur les murs de la ville et de publicité dans les journaux),
comme une manière de privilège spécial, une espèce d’attrait supplémentaire à la visite du zoo.
De sorte que quotidiennement, à heure fixe, celle du repas de Léo, une foule considérable se presse, jusqu’à la plier, contre la barrière qui cerne sa cage. Du haut en bas de l’échelle sociale, les Londoniens se sont rendus au moins une fois à la mise à mort du chien par le lion, un peu comme ils assistent en cortège à la pendaison d’un condamné à la peine capitale. Moitié pour le plaisir de voir mourir autrement que de mort naturelle, moitié pour s’assurer qu’ils sont bien vifs.

Naturellement ce genre de spectacle s’accompagne de multiples manifestations, lesquelles, au bout du compte, se résument facilement. Il y a invariablement la dame sensible qui s’évanouit dès qu’il n’y a plus rien à voir, le père qui porte son enfant sur les épaules pour qu’il n’en perde pas une miette, l’ami des bêtes qui vocifère, le blasé que rien n’étonne, la brute admirative.

Ils sont là, tous, en ce matin, (à croire qu’ils n’ont rien d’autre à faire), c’est un gentil chiot blanc avec une tache noire autour de l’œil qui bat
de la queue sur le chariot d’Angus. Le gardien n’ose pas lui caresser le dos de peur de ne plus pouvoir faire son travail. Il l’emporterait bien chez lui, mais sa femme lui dit souvent que s’il fallait l’écouter il transporterait le zoo tout entier dans sa maison. Il se contente de pousser son chariot comme tous les matins mais, au moment de donner à manger à Léo, il évite presque de regarder ce qu’il fait. Aussitôt la trappe refermée il court dans l’allée pour s’éloigner au plus vite.

Il entend le lion rugir, le chien japper. La foule crie puis se tait. Dans ce silence inhabituel Angus entend le lion feuler.
Et voici que de nouveaux jappements, joyeux on dirait, lui arrivent. Angus retourne sur ses pas, s’approche de la cage du lion et n’en croit pas ses yeux.
Le petit chien blanc avec une tache noire autour de l’œil tourne et vire entre les pattes du lion en jappant. Léo, souverain bon enfant, le regarde, paisible, et de temps à autre lui donne une pichenette qui le couche sur le flanc pour le lécher consciencieusement. Sa langue râpeuse recouvre le chien tout entier.
Et le chien se pâme d’aise, ferme les yeux, se roule sur le dos pour offrir son ventre au grand fauve qui le récure avec autant de sollicitude que le ferait une chienne.

Angus Wellington glisse une main sous sa casquette d’uniforme pour se gratter le crâne et marmonne  » ça alors ! ça alors ! il faut que j’appelle les collègues. « 

Les collègues d’Angus, comme les visiteurs du zoo de Londres, découvriront le curieux ménage formé par Léo et le chien qu’on finira par appeler Dog.
Tant que Dog fut jeune il joua beaucoup à mordiller les oreilles du lion, à tirer sur les poils de sa queue, à escalader son échine encore et encore. Léo se laissait faire. Un bref rugissement agacé suffisait pour que Dog s’arrête et vienne dormir au chaud dans la fourrure du lion. Puis Dog s’assagit. Les deux bêtes, la grande et la petite,ronflaient de concert, marchaient en duo de long en large, des heures, dans la cage, regardaient, du même regard désabusé, les badauds enfermés au-dehors.

Le manège dura des années. Jamais Léo ne dévora Dog, ils partagèrent la même cage, les mêmes repas. Mais quand Dog mourut, Léo ne s’en remit
pas et ne tarda pas à le suivre au paradis des véritables amis, loin, très loin, il faut l’espérer, des imbéciles.

Aux noms près, ceci est une histoire vraie du XIXè siècle. Je me fais un plaisir de vous l’offrir amis et ami(e)s de Facebook !…..

Mon chien sait quand il a fait une bêtise

Posté : 6 décembre, 2010 @ 12:47 dans Petites histoires | Pas de commentaires »

 Pauvres chiens à qui « il ne manque que la parole » ! 30629924petitchientriste1f0b49jpg.jpg

Ils sont traités comme des enfants alors qu’ils voudraient simplement être traités comme des chiens.

« Mon chien sait quand il a fait une bêtise ! Il se couche et attend sa punition ! » Il n’y a pas besoin de réfléchir trois heures pour comprendre qu’un chien ne sait pas ce qu’est une « bêtise ».

Ils ne peuvent pas comprendre que leur maître se met en colère pour quelque chose qu’ils ont fait avant son arrivée. Leur attitude (oreilles couchées, queue entre les jambes, rampant sur le sol) n’est qu’une attitude de soumission devant l’autorité du patron.

Alors, au lieu de vous énerver, soyez intelligent ! Essayez de penser comme votre chien ! Il sera plus heureux et vous aussi !

Elle suce mais n’avale pas !….

Posté : 5 décembre, 2010 @ 4:15 dans Petites histoires | 1 commentaire »

Dès le soir tombé, le pique-nique tranquille auprès du barbecue se transforme en pantomime. De grands gestes balayent l’air réchauffé par le feu de bois. Les « clacs » des mains frappant les cuisses, la nuque ou les bras ponctuent la conversation. Ils sont suivis rapidement de gestes répétitifs à type de grattements compulsifs.

Les moustiques attaquent.

arton531.jpg La plupart des gens savent qu’il n’y a que les femelles qui piquent. Mais peu d’entre eux se demandent pourquoi seulement les femelles. En fait, ces mères exemplaires essayent — au péril de leur vie — de prélever du sang pour favoriser la maturation de leurs œufs. Elles-mêmes ne se nourrissent que de nectar.

Après cette lecture, vous vous gratterez avec bonheur en pensant à tout cet amour maternel et à ces millions de petits moustiques en devenir qui vont profiter de votre don du sang.

Interdit de baptême

Posté : 16 novembre, 2010 @ 10:50 dans Petites histoires | 4 commentaires »

Pas de baptême pour le petit dernier d’une famille de la région nantaise. Agé de 6 mois, l’angelot s’est vu refuser le 1er sacrement parce que sa sœur aînée âgée de 9 ans snobe le catéchisme de Mr le Curé de la paroisse. On se montre dur et sectaire dans la sphère ecclésiastique par les temps qui courent ! « Le baptême n’est pas un dû sans conditions » clame l’abbé. Il va bientôt falloir montrer patte blanche avant de faire prendre les eaux aux petits mouflets. Pourquoi pas une interro écrite en latin pour toute la famille et des certificats de bonne vertu pour chacun de ses membres. Le tout petit échappera donc à l’onction au Saint- chrême (à ne pas confondre avec le café crème), et à l’eau baptismale. Plus grave encore, les parents et leurs invités échapperont à un bon gueuleton. Quant à la sœur, en boudant le catéchisme, elle l’aura échappé belle ! Quoiqu’on ne prise pas forcément les petites filles dans les sacristies…

bapteme.jpg

 

La vie de Panobroudix &... |
LE CINEMA SELON Moi |
Vidéo@gag |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | le blog des voisins 41500
| LES PEOPLE A POIL
| Blog Salace